
L’Institut d’Etudes Politiques -IEP- de Toulouse est en crise par manques de moyens. L’Université du Mirail a voté contre un volet de l’IDEX. En quelques jours des nuages se sont amoncelés sur les Universités toulousaines. Un début de crise concomitant à la discussion de la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur présentée par la ministre Geneviève Fioraso.
Dans un contexte de crise et de réduction des budgets, l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse réunissait ce week end plusieurs directeurs d’IEP de province. Leur position a été unanime : ils ont déploré « la décision prise par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche d’amputer leur dotation de fonctionnement pour 2013 de 5 % ». Ce qui provoque la colère des étudiants. Déjà le conseil d’administration de l’IEP de Toulouse avait tiré la sonnette d’alarme en début d’année en refusant, à l’unanimité de voter son budget pour dénoncer « le caractère insoutenable de la situation qui est faite aux étudiants et aux personnels de Sciences Po Toulouse ».
Fin mars, plusieurs directeurs d’IUT étaient eux aussi réunis à Toulouse. Ils se sont, eux aussi dit « Très inquiets sur la nouvelle loi Enseignement Supérieur et Recherche présentée par Geneviève Fioraso ».
Dans ce contexte de fronde, le monde feutré de l’université de Toulouse a connu un nouveau coup de tonnerre mardi avec un couac dans le dossier, si important de l’IDEX. L’Université de Toulouse le Mirail a pour la première fois pris une option divergente à celle initiée avec l’Université Paul Sabatier et l’Université Toulouse 1 Capitole. Le conseil d’administration de l’Université du Mirail a refusé de voter la convention attributive de l’IDEX pour, selon France3midiPyrénées, lancer un message à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso.
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Autres lieux liés au savoir : les librairies toulousaines. Après les fermetures du Virgin Megastore et de Castela, c’est autour de l’historique librairie Privat d’être menacée.