En Direct : Pirouette, d’une vive polémique Nicolas Sarkozy pourtant esseulé sur les expulsions de Roms a tenté de présenter un bilan exemplaire en la matière.
Dans la conférence de presse d’après Conseil européen, Nicolas Sarkozy était particulièrement attendu. En cause « des propos violents entre le président français et José Manuel Barroso » à propos des expulsions de Roms.
Dans un premier temps, Nicolas Sarkozy n’a rien dit sur la polémique. Juste précisé qu’il avait discuté avec le président de la Commission européenne au déjeuner. Pour Nicolas Sarkozy « la totalité des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont été choqués par les propos de la vice présidente pour ses propos gravement injurieux ». « Barroso s’est desolidarisé du propos » a poursuivi l’ancien maire de Neuilly Sur Seine.
Sarkozy a dit qu’il était de « son devoir d’agir » contre les roms « dans le strict respect du droit français et européen ». Pour Sarkozy la Commission européenne est dans son rôle en posant des questions. « Auxquelles nous avons répondu » a précisé Nicolas Sarkozy. « Nous allons continuer à démenteler les camps illégaux sans distinction de race ou de culture … dans le respect du droit européen et de la liberté de circulation » a encore insisté le chef de l’Etat. « Nous refusons l’installation de bidonvilles dégradants pour ceux qui y vivent et pour les riverains » a t il rajouté.
Réinterrogé sur son clash avec Barroso, Sarkozy a dit « avoir gardé son calme » et évité « tout propos excessif » et martelé que les démantèlement allaient continuer.