Elle seront remplacées par « des conseils administratifs ». Fini le « sous préfet au champ » pour 12 villes de la région. Sont visées par le décret gouvernemental : les villes de Saint-Girons (09), Pamiers (09), Millau (12), Villefranche-de-Rouergue (12), Saint-Gaudens (31), Condom (32), Mirande (32), Figeac (46), Gourdon (46), Bagnères-de-Bigorre (65), Argelès-Gazost (65) et Castelsarrasin (82). Président de l’Association des Petites Villes de France, et président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy a vivement réagi à cette annonce.
Les agences de la Banque de France, les tribunaux, les commissariats et les hôpitaux
« Il ne faut pas jouer sur les mots », a déclaré Martin MALVY : « ne pas remplacer des sous-préfets par des sous-préfets, revient purement et simplement à supprimer les sous-préfectures. Le Gouvernement veut dans un premier temps supprimer une sous-préfecture sur deux en France, le plus grand nombre dans des petites villes, sans tenir compte des territoires qui les entourent. »
« L’annonce faite par le Gouvernement signifie clairement que, très vite, les sous-préfectures fermeront comme les agences de la Banque de France et que ne resteront sur le terrain que les conseils et leur secrétaire. Après les commissariats – généralement dans les mêmes villes – les tribunaux d’Instance et de Prud’hommes, les casernes, les subdivisions de la DDE , demain La Poste et les services hospitaliers, c’est le grand déménagement de l’Etat qui s’apprête à laisser des territoires en totale déshérence administrative.
Les élections sénatoriales auront lieu dimanche dans un département sur trois. Directement concernés, les grands électeurs ont une belle occasion de sanctionner cette politique », a conclu Martin Malvy.
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