Nos journalistes ont suivi quatre aides-soignants d’Hendaye, volontaires pour renforcer des services de réanimation au bord de la rupture à Paris. Ils vont permettre à un hôpital de Clamart d’armer huit nouveaux lits de réanimation.
Pendant quinze jours, ils vont prêter main-forte aux équipes d’infirmiers sous tension. En Île-de-France, grâce à ces renforts, les capacités d’accueil en réanimation augmentent jour après jour. Cette semaine, les hôpitaux parisiens devraient atteindre 2 200 lits disponibles pour les patients Covid.Mais cette montée en puissance nécessite plus de personnels. Alors, des infirmiers volontaires sont formés à tour de bras. Il faut compter trois jours pour leur apprendre à mettre en place une ventilation mécanique ou préparer des seringues de curare. Et dans quelques jours, ces infirmiers affronteront la lourde réalité d’une prise en charge en réanimation.En Île-de-France, 1 200 élèves infirmiers sont ainsi formés aux bases de la réanimation. Les hôpitaux des armées vont mettre à disposition une dizaine de lits. En revanche, la réserve sanitaire semble avoir atteint ses limites. En effet, seuls 0,26% des infirmiers réservistes se sont mobilisés lors de cette troisième vague.