Le marché immobilier reste actif à Toulouse et dans son agglomération malgré la pandémie de Coronavirus. Qu’en est il des biens, des prix et des conditions d’accès au crédit. Etat des lieux.
Conseils préalables à l’acquisition d’un bien immobilier
Pour la très grande majorité des ménages, l’achat d’un bien immobilier est un acte exceptionnel. Parfois l’achat d’une vie. Aussi, quelques mesures de vigilance s’imposent. Et pour mener à bien cette opération complexe, il est préférable de bien étudier le marché en lisant régulièrement les publications spécialisées, mais aussi et surtout de bien s’entourer. S’agissant de l’immobilier, les notaires sont les mieux à même pour vous guider sur les actes et démarches à accomplir. Dans certains cas, ils pourront vous conseiller la création d’une société civile immobilière pour optimiser les coûts futurs de l’opération. Vous pouvez ensuite faire le choix d’un agent immobilier ou passer directement par le marché dit de particulier à particulier. Des bonnes affaires existent mais il ne faut pas être pressé pour l’achat d’une vie.
Le marché toulousain
Le marché toulousain reste actif malgré la crise sanitaire et la crise sociale. A Toulouse, il est préférable d’envisager le marché dans une acception géographique large c’est à dire dans l’ensemble de l’ère urbaine et jusqu’aux départements voisins bien desservis par les axes routiers ou les transports en commun.
A Toulouse, la tension entre l’offre et la demande reste réelle. Et les prix, malgré un tassement, restent orientés à la hausse. La première question à se poser est cependant entre l’habitat collectif ou l’habitat individuel, entre l’appartement ou le pavillon.
En fonction de son patrimoine et de ses liquidités, de ses besoins en surface, en fonction par exemple du nombre d’enfants, certains quartiers pourront être choisis. Le centre ville de Toulouse, avec ses immeubles de brique rouge ou ses hôtels particuliers reste à un prix très élevé.
Mais au delà des boulevards, des opportunités peuvent être saisis par les acquéreurs attentifs et bien préparés. Ainsi, les quartiers Bonhoure, les Minimes, les Sept Deniers ou Roseraie peuvent intéresser ceux qui veulent dénicher une villa de rêve à un prix relativement accessible.
La deuxième couronne, bien desservie et bien dotée en services publics comme, les écoles, collèges ou lycées pourra être scrutée avec intérêt. Les amoureux de la nature pourront s’orienter plus loin vers le Gers, les frontières tarnaises ou ariégeoises. Une fois un bien choisi en adéquation avec son pouvoir d’achat supposé, un prêt sera le plus souvent nécessaire pour boucler l’opération financière.
Les négociations avec les banques
L’exception des opérations immobilières est l’achat « cash », sans recours à un prêt. Dans l’immense majorité il faudra www.trouver-mon-pret-immo.fr qui complète l’apport initial et soit complété par de sérieuses garanties du crédit et une série d’assurances. Et là, force est de constater que les témoignes convergent : l’accès au crédit s’est resserré ces derniers mois, malgré des taux historiquement bas. A ce stade, il ne faut jamais oublier que l’offre de crédit est un marché comme un autre ce qui suppose une concurrence et des conditions et taux différents d’un prêteur à l’autre, d’une banque à l’autre. Un apport élevé et des garanties (caution, hypothèque ou autre) ouvrira des portes plus facilement.
Une fois, ces épisodes passés, le contrat de vente sous seing privé pourra être signé sous condition suspensive ou résolutoire d’obtention d’un prêt. Et ce deuxième épisode passé, l’acte authentique devra rendre définitivement l’achat immobilier. Enfin, il faudra prévoir déménagement et les nombreuses procédures de changement d’adresse.