Des milliers de masques en tissu sont confectionnés depuis le début de l’épidémie. Confortables, jolis, pratiques… les Français en raffolent. Cependant, ces masques artisanaux seraient bientôt rangés au placard. Selon les autorités sanitaires, leur niveau de protection serait insuffisant face au variant du virus. Entre deux normes différentes de masques en tissu, il est difficile de s’y retrouver. Pour Christophe Lafargue, employé à la pharmacie du Musée à Bordeaux (Gironde), les protections fabriquées à la maison sont désormais à proscrire. Maintenant qu’on n’est plus en pénurie de masques chirurgicaux, il est recommandé de les privilégier. Il est à noter qu’ils filtrent jusqu’à 98% du virus. À dix centimes l’unité en moyenne, ils sont aujourd’hui les plus utilisés. Plus efficace encore, le FFP2 mais il coûte dix fois plus cher. En Bavière ou en Autriche, ce modèle devient obligatoire dans les commerces et les transports. Dans l’Hexagone, la question n’est pas encore tranchée.