Le coureur Julian Alaphilippe a remporté dimanche la deuxième étape du Tour de France 2020 à Nice et pris le maillot Jaune de leader. Réussira t il à le conserver jusqu’aux Pyrénées ?
Pour la deuxième annoncée consécutive le coureur français résidant en Andorre, Julian Alaphilippe s’empare du maillot jaune de leader du Tour de France. Dimanche, sur les routes escarpées des abords de Nice, le Français a d’abord lancé une attaque dans la dernière difficulté du jour puis réglé la victoire au sprint. Pour une poignée de secondes, il s’empare de la place de leader. Combien de temps gardera t il la prestigieuse tunique ? Sera t il en Jaune sur les étapes d’Occitanie et l’arrivée à Loudenvielle samedi 5 septembre ? Dans un sondage lancé ce jour sur le site du quotidien sportif l’Equipe, une large majorité d’ internautes y croit. La réalité sera beaucoup plus difficile. Si cette semaine, trois étapes sont promises aux sprinteurs à Lavaur, Gap et ce lundi à Sisteron deux autres étapes promettent du rythme et de la bagarre entre les cadors avec la sixième étape avec une arrivée en altitude au Mont Aigoual et celle de mardi avec une arrivée en côte classée première catégorie à Orcières Merlette. Alaphilippe et son équipe seront ils en capacité de maîtriser la course voire d’attaquer pour protéger les 4 secondes qui séparent le maillot jaune de son leader Adam Yates apparu très en forme dimanche ?
: Il a refait le coup du Tour 2019 ! Comme l’an dernier à Epernay, Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) a fait très fort ce dimanche en remportant la deuxième étape du Tour de France à Nice et en s’emparant du même coup du maillot jaune. Il a placé son attaque tant attendue lors de la dernière ascension du jour, la Côte des Quatre Chemins, et a battu Marc Hirschi (Sunweb) et Adam Yates (Mitchelton-SCOTT) lors d’un sprint en petit comité. Le nouveau leader du classement général est revenu sur sa grande journée. Une victoire qui l’a submergé d’émotion après l’arrivée et qu’il a forcément dédié à son papa Jo, décédé fin juin dernier à 80 ans des suites d’une longue maladie.