Le parquet de Paris a annoncé ce mardi 9 juin ouvrir une enquête sur la gestion de la crise du Coronavirus en France. Pour l’heure l’enquête s’oriente autour de 3 qualifications pénales : mise en danger de la vie d’autrui, homicides et blessures involontaires et non-assistance à personne en péril.
Cette enquête fait suite aux dizaines de plaintes déposées par des victimes ou des syndicats professionnels. Cette enquête pourrait concerner l’administration de la santé mais aussi des services pénitentiaires. Les membres du gouvernement pourtant eux aussi visés par plusieurs dizaines de plaintes bénéficient du privilège de juridiction au travers de la procédure de la Haute Cour de justice. Ils ne sont pas pour l’heure concernés. Le président Emmanuel Macron est quant à lui pénalement irresponsable, hors cas de haute trahison.
Ces investigations qui ne présagent en rien de suites judiciaires, ont été confiées aux policiers de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). Les principaux problèmes rappelés régulièrement par la presse et qui pourraient faire l’objet de qualification pénale : l’absence de masques et de tests, la désorganisation d’une partie des services ou stratégie choisie face à l’épidémie de coronavirus. Selon Santé Publique France, la pandémie de Coronavirus, a causé la mort de près de 30 000 personnes depuis le 1er janvier en France. D’autres sources, comme le syndicat de médecins libéraux MG France, estime le nombre de décès bien plus élevé.
Le président et les membres du gouvernement sont exclus de l’enquête lancée par le parquet de Paris.