Une toulousaine avait passé plusieurs heures en garde à vue pour avoir affiché une banderole sur son domicile.
En plein confinement, une toulousaine a passé plusieurs heures en garde à vue pour avoir affiché une banderole portant les inscriptions « Macronavirus à quand la fin ? » sur son domicile situé dans le quartier de la Roseraie. L’affaire rendue publique avait sollicité une levée de bouclier de nombreux partis politiques et associations qui dénonçaient une atteinte insupportable à la liberté d’expression et soulignaient qu’il s’agissait là d’une Une de l’hebdomadaire satyrique Charlie Hebdo publiée en début d’année.
Le Procureur de la République de Toulouse a informé par courriel la Ligue des droits de l’Homme de ce que le dossier des personnes placées en garde à vue ou contrôlées par la police pour avoir affiché des banderoles portant la mention « Macronavirus : à quand la fin ? » était clôturé et ne donnerait lieu à aucune suite. Dans son communiqué diffusé ce week end, la LDH souligne qu’elle « demeurera néanmoins extrêmement vigilante à l’égard de toute forme d’atteinte à la liberté
d’expression, le libre débat et les polémiques étant constitutifs de l’un des fondements de toute société
démocratique« .