L’avocat de Donald Trump dénonce une « enquête partisane et anticonstitutionnelle ». Ce sera la guerre ouverte : le Maison Blanche a annoncé mardi 8 octobre qu’elle refusait de coopérer à l’enquête du Congrès en vue d’une éventuelle procédure de destitution, estimant que les investigations ne sont ni légitimes, ni impartiales. Ce n’est « que la dernière tentative » de la Maison Blanche « de camoufler sa trahison de notre démocratie », a immédiatement réagi la cheffe des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi. Ce n’est simplement qu’une « autre tentative de cacher les faits sur les efforts éhontés de l’administration Trump de faire pression sur des pouvoirs étrangers afin qu’ils interfèrent dans les élections de 2020 », poursuit-elle. Pat Cipollone, avocat de la présidence, avait envoyé quelques heures plus tôt un courrier à Mme Pelosi. « Pour faire simple, vous essayez d’annuler les résultats de l’élection de 2016 et de priver les Américains du président qu’ils ont librement choisi », argue-t-il. Parmi les griefs de l’exécutif, M. Cipollone met en exergue l’absence de vote formel à la Chambre pour déclencher ce processus. « Dans ces circonstances, le président Trump et son administration ne peuvent participer à votre enquête partisane et anticonstitutionnelle », écrit-il dans cette lettre de huit pages.