Plusieurs syndicats veulent faire pression sur le gouvernement et menacent de ne pas publier les notes des candidats du Bac 2019.
Opposés à la réforme Blanquer, les enseignants du premier et second degrés ont manifesté devant le rectorat de Toulouse en début de semaine. La mobilisation et nationale. Alors que les correcteurs du bac ont jusqu’à ce mardi dernier délai pour remettre leurs notes aux centres d’examens, certains ont donc décidé de maintenir la pression, et ce malgré les menaces brandies par le ministre de l’Education nationale. Jean-Michel Blanquer a rappelé qu’il pourrait s’agir d’une faute grave si la situation n’était pas débloquée mais se montrait confiant. Selon lui, « les résultats seront rendus en temps et en heure ». Pour les enseignants, l’idée est de poursuivre le bras de fer qui s’est engagé, au risque de ne pas voir les résultats publiés comme prévu ce vendredi. Pour eux, « c’est le gouvernement qui est responsable de la prise d’otages, pas les profs ». À Toulouse, certains surveillants du brevet étaient également présents pour exprimer leur mécontentement et soutenir leurs collègues. En France, près de 106.000 copies seraient retenues selon le collectif des enseignants en colère.