Après plus de deux ans et demi de tentatives infructueuses, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, Martin Griffiths, a annoncé devant le Conseil de sécurité vendredi, avoir enfin « de bonnes nouvelles et un message d’espoir » pour la population yéménite.
S’exprimant par visioconférence depuis Amman, en Jordanie, Martin Griffiths a rendu compte des accords conclus jeudi en Suède entre les parties au conflit au Yémen. Des accords qui ont abouti à la Déclaration de Stockholm, entrée en vigueur dès sa publication le 13 décembre.
Le gouvernement yéménite et les rebelles houthistes sont tombés d’accord pour cesser les combats à Hodeïda, dont le port est vital pour que l’aide humanitaire puisse parvenir à des millions de Yéménites qui en dépendent.
Les parties belligérantes ont également accepté d’atténuer les tensions à Taëz avec la perspective d’ouvrir des couloirs humanitaires et de concevoir un plan permettant l’échange de prisonniers. M. Griffiths a espéré la libération de 4 000 prisonniers d’ici à la mi-janvier.
En revanche, les parties ne sont pas encore parvenues à un accord sur la réouverture de l’aéroport de Sanaa, ni sur les mesures nécessaires pour améliorer les opérations de la Banque centrale du Yémen, afin de payer totalement les salaires de tous les fonctionnaires.
Les parties devraient se retrouver à la fin du mois de janvier, en Suède, pour de nouvelles consultations et l’Envoyé spécial du Secrétaire général a bon espoir qu’elles enregistreront de nouvelles avancées.