Cela faisait 11 ans que sa voix n’avait pas résonné dans les coulisses du théâtre du Capitole. Une décennie à arpenter les plus belles salles du monde, de New-York à Milan en passant par Paris et Berlin. Béatrice Uria-Monzon revient à Toulouse dans Macbeth, l’opéra le plus inventif de Verdi. Née à Agen, elle vit à 1h de la ville rose. Ici, elle est un peu dans son jardin. « C’est une région que j’apprécie particulièrement », glisse-t-elle. Dans ce premier opus schakespearien du compositeur italien, le rôle très sombre de Lady Macbeth est jugé terrifiant vocalement. « Il faut se détacher de cette violence pour ne pas se faire mal à la voix. C’est un personnage écrasant », avoue l’artiste. Ecrit par un Verdi encore sous l’influence du romantisme, il est l’un des plus spectaculaires du répertoire. L’interprétation de Béatrice Uria-Monzon est tout simplement magistrale ! Venus assister à la répétition générale, les spectateurs sont sous le charme de la cantatrice. Des amateurs qui pourront écouter Lady Macbeth chanter sa soif de pouvoir à Toulouse pour 6 dates, jusqu’à la fin du mois de mai.
Auteur: Mr Michel Kevin Production: Medias Du Sud
Béatrice Uria-Monzon est une mezzo-soprano française, née le 28 décembre 1963 à Agen (Lot-et-Garonne). Elle est connue pour avoir interprété à de nombreuses reprises le rôle-titre de Carmen de Bizet, qu’elle a interprété à l’Opéra Bastille en 1993 et 1994, puis à nouveau en 1997, 1998, 1999, et sur les plus importantes scènes du monde durant la même période (avec Wikipedia)