L’HydroConférence, organisée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) du 7 au 9 mai à Genève, réunit des prestataires et des utilisateurs de services hydrologiques en vue de renforcer les échanges de connaissances et la coordination entre l’ensemble des intervenants du domaine de l’eau.
Selon, l’OMM, il est urgent d’améliorer la prévision, la gestion et l’utilisation des ressources en eau, face à une aggravation du stress hydrique et de la pollution et à une multiplication des phénomènes dangereux tels que les inondations.
L’objectif de l’HydroConférence est d’établir une structure mieux organisée sur laquelle la communauté internationale pourra s’appuyer pour favoriser le développement durable, la prévention des catastrophes et l’adaptation au changement climatique.
« Selon les estimations, en 2050, au moins une personne sur quatre habitera dans un pays victime de pénuries d’eau douce chroniques ou récurrentes. Le coût des inondations est estimé à 120 milliards de dollars par année et les sécheresses sont capables de freiner la croissance économique. Par conséquent, il importe que la gestion durable des ressources en eau figure aux premiers rangs de nos priorités », a déclaré Harry Lins, Président de la Commission d’hydrologie de l’OMM.
Mais, selon lui, il est impossible de gérer ce que l’on ne peut pas mesurer. « Nous devons compter sur des services hydrologiques solides pour pouvoir prendre des décisions en connaissance de cause. Or de fortes pressions s’exercent sur les systèmes de surveillance hydrologique et de collecte de données sur lesquels reposent ces services vitaux pour la société », a-t-il souligné. « Il faut faire face à ces défis sans plus tarder ».