Près de la moitié des cas de traite d’enfants identifiés supposent une participation de la famille, d’après de nouvelles données publiées mardi par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Ces statistiques reposent sur des données publiées par le Counter-Trafficking Data Collaborative (CTDC), le tout premier portail sur la traite d’êtres humains à intégrer de telles données transmises par de multiples organismes.
L’ampleur de l’implication de la famille dans le processus de traite d’enfants est près de quatre fois plus grande que dans les cas de traite d’adultes. De plus, les garçons sont plus susceptibles d’être recrutés par un membre de la famille que les filles.
Les enfants sont le plus souvent victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle, de mendicité forcée et de travail domestique. Les nouvelles données montrent aussi que les enfants sont plus susceptibles d’être contraints par des violences physiques, sexuelles et psychologiques, tandis que les adultes ont davantage tendance à être gardés sous contrôle par la confiscation de leurs documents ou par l’exploitation de leur statut irrégulier dans un pays étranger.
Le CTDC est un nouveau portail de données créé par l’OIM, en partenariat avec Polaris, une organisation non gouvernementale qui combat et prévient l’esclavage moderne et la traite d’êtres humains.