La Cour d’appel de Paris a rendu son verdict ce mardi 31 octobre 16 ans après l’explosion de l’usine AZF de Toulouse. Le directeur de l’usine est condamné à de la prison avec sursis et à une amende. Total n’est pas déclaré responsable mais sa filiale toulousaine est sanctionnée d’une amende maximale
La cour d’appel de Paris a finalement décidé de condamner l’exploitant de l’usine AZF Grande Paroisse et son ex-directeur. A l’instar de la cour d’appel de Toulouse, les juges ont décidé que leur responsabilité était juridiquement engagée dans l’explosion de l’usine AZF qui avait fait 31 morts et de nombreuses victimes en 2001.
L’ancien directeur de l’usine AZF de Toulouse Serge Biechlin est condamné à quinze mois de prison avec sursis, et à 10 000 euros d’amende. La société Grande Paroisse, filiale de Total est condamné à une amende de 225 000 euros. Ils ont annoncé leur intention de se pourvoir en cassation.
Le président socialiste du Conseil départemental de Haute Garonne, Georges Méric a tenu à exprimer « son soulagement de voir aboutir 16 ans de procédure judiciaire, suite à une catastrophe qui a profondément meurtri la ville de Toulouse et ses habitants ».
« Je tiens à exprimer tout mon soutien et ma solidarité envers les victimes et leurs familles. J’espère que la vérité enfin établie sur les causes de la catastrophe leur permettra, ainsi qu’à tous les Toulousains, de mettre un terme à de longues années de souffrance et de pouvoir enfin se reconstruire« , a déclare Georges Méric.
Le Département s’était porté partie civile en première instance « pour soutenir la manifestation de la vérité« . En 2017, Il a décidé d’accompagner financièrement deux associations de victimes dans le cadre de leurs déplacements à Paris pour suivre le nouveau procès d’appel.
Vous ne faites donc pas confiance en la justice de la République Française ?
Tard hier soir (31/10/17 vers 23 heures) j’ai envoyé un message au sujet du jugement AZF. J’ai donné des arguments que j’avais notés le jour de l’explosion par l’intermédiaire de la Radio. Cet après-midi j’ai retrouvé un livre que j’avais acheté, mais pas lu, vers les années 2010. A la lecture du livre de « Guillaume d’Alessandro AZF Une vérité foudroyante – Une affaire d’état Edition JDC) J’ai retrouvé avec des détails dus à l’enquête probablement de monsieur Alessandro qui a durée 8 ans, exactement les mêmes explications que le premier jour données par les radios toulousaine.Il se trouve que j’avais demandé à un responsable de l’EDF de ma ville, pas très éloignée de Toulouse, pourquoi personne ne parlait de ce problème d’accident de transformateur de la SNPE, et il m’avait expliqué qu’il n’y avait pas eu d’accident de transformateur à Toulouse à la SNPE. Il m’avait ensuite plus tard, fournis un rapport d’EDF à la Justice expliquant qu’il n’y avait pas eu d’incident à la SNPE ni ailleurs. Je sais que j’ai conservé ce document et que je peux le produire s’il m’est demandé. L’accident électrique est la seule possibilité de faire exploser des nitrates à une température de 240 degrés ? Je sais le climat de Toulouse très chaud à certaines époques, mais 250 degrés, c’est difficilement imaginable. ??? Comment peut-on accepter trois jugements et encore des pourvois en cassation devant une telle évidence. ?
Depuis le début (jour de l’accident) les radios locales pilotées par des horloges électroniques ont pu effectuer une triangulation de » deux explosions » les situant à deux endroits différents. L’une (première) sur le site de la SNPE (société nationale des poudres et explosifs), l’autre (seconde) sur le lieu de l’explosion AZF. Il a été impossible de contrôler en raison invoquée de sécurité militaire, un défaut de mise à la terre d’un transformateur EDF situé sur le site SNPE, qui se traduirait par une fuite électrique dans un ancien câble qui passé sous la Garonne et sous le bâtiment où les produits stockés par AZF ont explosés. Il est reconnu que ces produits ne peuvent exploser qu’à partir d’une température de 240 degrés. Il semble que cette fuite électrique soit sortie probablement en raison de l’humidité et d’un mauvais isolement due à l’ancienneté du revêtement du câble passant sous ce hangar et donc a provoquer un arc électrique qui ‘lui » a porté le produit AZF à une température supérieure à 240/250 degrés. Il semblerai que AZF et EDF font en sorte qu’aucun des deux ne soient incriminés. Quant aux juges il est probable et d’ailleurs naturel qu’ils n’aient pas de compétences en chimie et électricité surtout si les « soi-disant experts » sont agréablement conseillés par AZF et EDF, cela s’appel des conflits d’intérêts. Comment l’association des victimes n’a pas pu défendre ce point expliquant éventuellement l’explosion, et plus spécialement l’impossibilité de contrôler le transformateur de la SNPE ??? Ces détailles techniques de positionnement des deux explosions ont été donné le jour même par les deux radios locales qui avaient enregistré le bruit des explosions sur la bande d’enregistrement de leurs émissions respectives et pilotés par la même horloge extrêmement précise, sachant que les fréquences d’émission radio sont de l’ordre de millième et même millionième de secondes. Donc d’une précision diabolique et peuvent servir d’informations capitales pour situer par triangulation les lieux des explosions, comme le font le GPS, ou la localisation des téléphones portables dans leurs déplacements par la police pour retrouvé un téléphone ou son propriétaire. Les enregistrements de ces deux émissions sont surement consultables car déjà à l’époque les radios avaient signalé les faits. ??? La technologie de l’époque était surement moins évoluée que de nos jours, mais les connaissances techniques existaient elles depuis fort longtemps, d’ailleurs pour preuve, les opérateurs radio l’avaient immédiatement appliquée. Peut-être un jour la justice si elle veut s’en donner la peine, nous fournira la réalité des faits.