Vingt-cinq millions d’avortements non sécurisés sont pratiqués dans le monde chaque année, selon l’OMS
Vingt-cinq millions d’avortements non sécurisés (45% des avortements dans le monde) ont été pratiqués chaque année entre 2010 et 2014, selon une nouvelle étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiée jeudi.
On parle d’avortement non sécurisé lorsqu’une interruption de grossesse est pratiquée soit par une personne qui n’a pas de compétences/d’informations nécessaires ou dans un environnement où les normes minimales médicales ne sont pas appliquées, ou les deux.
« Lorsque les femmes et les filles ne peuvent pas avoir accès à des services de contraception et d’avortement sécurisé, cela entraîne des conséquences graves pour leur propre santé et celle de leur famille. Cela ne devrait pas être le cas », a déclaré dans un communiqué le Dr Bela Ganatra, principal auteur de l’étude et chercheur au Département Santé reproductive et recherche de l’OMS.
« Malgré les récents progrès technologiques et en matière de bases factuelles, beaucoup trop d’avortements non sécurisés sont toujours pratiqués et un nombre trop important de femmes continue de souffrir et de mourir », a déploré le Dr Ganatra.