Avec le non renouvellement des contrats aidés, plusieurs écoles Calandreta de la région Occitanie sont en danger. Des écoles pourraient fermer à la fin de l’année. La colère monte.
Depuis l’annonce de la suppression des contrats aidés, 15 postes ne sont pas remplacés dans les 8 écoles et le collège Calandreta du pays toulousain. Dans les autres départements d »Occitanie, dans les Hautes Pyrénées ou l’Aude, la situation est semblable. Difficile. Ce sont souvent les parents qui à tour de rôle se relaient pour assurer un service minimum, à la cantine, ou pendant les récréations.
« Ce qui est possible en Bretagne doit l’être en Occitanie »
A la fin de l’année scolaire, ce sont plus de 30 postes qui seraient supprimés pour le seul département de la Haute Garonne. Avec une conséquence probable : la fermeture de plusieurs établissements. Partout les assemblée des associations gestionnaires des écoles Calandreta tentent de trouver des solutions. Avec les pouvoirs publics.
Depuis 1980, les écoles associatives Calandreta, laïques, immersives en occitan, ont pour but d’offrir une plus grande accessibilité de l’enseignement. Le recours aux emplois aidés permet de garantir cette ouverture tout en facilitant le retour à l’emploi pour des personnes en difficultés personnelles et professionnelles.
Arbitraire régional ? En Bretagne, la préfecture a trouvé une solution pour pérenniser tous les contrats aidés des écoles Diwan et leurs centres de loisirs pour 2017 et 2018. « Ce qui est possible en Bretagne doit l’être en Occitanie » souligne t on aujourd’hui du côté de la fédération des Calandreta.