13e étape du tour de France ce 14 juillet entre Saint Girons et Foix. Une étape de 100 kilomètres avec le mur de Péguère en probable juge de paix.
Le mur de Péguère est bien connu des randonneurs ou des cueilleurs de myrtilles. Facile d’accès depuis Foix, il ouvre une longue course de crête depuis laquelle on peut parfois apercevoir un large pan de la chaîne des Pyrénées. Mais aujourd’hui, fermé à la circulation, les coureur du tour de France n’auront sûrement pas le loisir d’en profiter. Troisième difficulté d’une étape très courte et probablement très rapide, ce petit col s’ouvre sur une très rapide mais très longue descente sur Foix. Si un coureur s’échappe dans ses pentes ou passe en tête à son sommet, il a donc de fortes chances de pouvoir conserver son avance jusqu’à la ligne d’arrivée. Les favoris du tour, Aru désormais porteur du maillot jaune, Froome en difficulté à Peyragudes ou Bardet, apparemment très costaud cette année vont ils tenter quelque chose ?
un vrai mur sur plus de 3 kilomètres
Le mur de Péguère est placé sur cette étape Saint Girons après deux autres cols de 1ere catégorie. Le mur de Péguère est également classé en 1ere catégorie. Parce qu’il est rapide. Seulement 9,3 kilomètres. Mais il est particulièrement difficile, et d’autant plus sur la vitesse du peloton est rapide. Si la pente moyenne de ce mur est de 7,9%, sa qualification en « mur » n’est pas usurpé. Très étroit, sans possibilité d’une aide en voiture, plusieurs kilomètres de cette ascension son très très difficile, supérieure à 9% sur un tronçon de plus de 3 kilomètres. Et avec des passages à 16 et même 18% de moyenne ! De quoi « casser » les jambes des plus costaud. Et se hisser en juge de paix de l’étape assurément mais aussi peut être de ce tour de France si les plus forts tentent d’attaquer.