Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a affirmé vendredi lors d’une visite à Calais qu’il fallait « agir » pour ne pas voir réapparaître une « jungle » comme le camp de fortune qui avait abrité jusqu’à 10.000 migrants jusqu’à son démantèlement en octobre 2016. Le ministre de l’intérieur a tenu à se montrer ferme face à un problème qui empoisonne tous les ministres de l’intérieur depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy. L’ancien maire de Lyon a ainsi affirmé que les associations humanitaires n’avaient rien à faire à Calais. Une sortie très critiquée à gauche et d’autant plus qu’en parallèle, le président de la République Emmanuel Macron déclarait, lui, que l’accueil des réfugiés devait être l’honneur de l’Europe.