Rebondissement dans une affaire qui a défrayé la chronique dans les années 80. Affaire Grégory: cinq membres de la famille Villemin entendus dans l’affaire Grégory.
Cinq membres de la famille Villemin étaient interrogés mercredi par les enquêteurs, dont trois sous le régime de la garde à vue, dans le cadre de l’affaire Grégory, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier. De nouveaux éléments de preuve ont ils été exploités par la police ? Des informations décisives ont elles été transmises aux enquêteurs ? 30 ans après le meurtre du petit Grégory, découvert mort, ligoté dans la Vologne, ces nouveaux actes judiciaires réouvrent un dossier qui a suscité beaucoup de passions.
L’affaire Grégory est une affaire judiciaire française qui a pour point de départ la disparition inquiétante, le 16 octobre 1984 de Grégory Villemin, âgé de quatre ans. Les médias français et étrangers ont très largement couvert et exploité cette affaire.
complicité d’assassinat, non dénonciation de crime
Dans cet extraordinaire rebondissement judiciaire ont été arrêtés : le grand-oncle et de la grande-tante de Grégory Villemin, Marcel et Jacqueline Jacob, ainsi que sa tante par alliance, Ginette Villemin, mis en garde à vue et transférés à Dijon. Une quatrième personne, la grand-mère de Grégory Villemin, est entendue comme témoin, son état de santé étant incompatible avec le régime de la garde à vue. Les qualifications pour lesquelles les personnes arrêtées, citées dans les enquêtes, ont été placées en garde à vue sont les suivantes : complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime. Murielle Bolle a également été convoquée à la gendarmerie de Bruyères et en est ressortie libre après avoir fourni aux gendarmes un prélèvement ADN. (avec Wikipedia)