Henri Emmanuelli, né le 31 mai 1945 à Eaux-Bonnes (Basses-Pyrénées) et mort le 21 mars. Plusieurs fois membres d’un gouvernement socialiste, il a été président de l’Assemblée nationale et premier secrétaire du Parti socialiste. Il était l’homme fort dans le département des Landes. De nombreux hommages ont été publiés. Celui du président François Hollande :
Socialiste de cœur, de raison et d’action, il a exercé les plus hautes fonctions sans jamais transiger avec ses idées, ni avec ses principes.
Il avait trouvé dans les Landes une terre qui lui ressemblait, fière, entière, solidaire. Il l’a marquée de son empreinte pendant près de quarante ans.
Il était un socialiste qui connaissait l’économie. Il savait par expérience que la finance n’est qu’un moyen qu’il faut dominer. C’est ce qu’il défendait encore ces dernières années à la présidence de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations.
Henri Emmanuelle a incarné la gauche au pouvoir
Au gouvernement entre 1981 et 1986, il a incarné la gauche au pouvoir, rigoureuse dans la gestion, solide sur ses valeurs, ambitieuse dans sa volonté. Lors du second septennat de François MITTERRAND, sa stature et son autorité l’ont conduit à la présidence de l’Assemblée Nationale.
Premier secrétaire alors que le parti socialiste traversait une grave crise, il en a subi les conséquences mais il a préparé les conditions de la reconquête.
Il exprimait ses convictions avec fermeté parfois avec rudesse, toujours avec sincérité, il avait une grande exigence de justice et d’égalité. Il s’exprimait avec liberté mais toujours en fidélité avec sa famille politique.
La France perd un grand républicain, la gauche une belle figure morale, et les Landes un élu haut en couleurs, profondément dévoué à cette terre et à ses habitants.
Je présente mes condoléances à sa famille, à ses proches et à toutes celles et tous ceux pour qui il était une voix qui compte.
Vidéo – Mort d’Emmanuelli: « Nous serons toujours là pour porter son message », assure François Hollande Label : BFM TV
L’ancien ministre socialiste et président de l’Assemblé nationale est mort ce mardi, à l’âge de 71 ans. Le président de la République François Hollande a rendu hommage à « un être libre, qui disait ce qu’il pensait ». « Il était un socialiste et il l’est resté jusqu’au dernier souffle », a-t-il déclaré, poursuivant que « puisqu’il n’est plus, nous (les socialistes) serons toujours là pour porter le message qui était le sien ».