L’ancien Premier ministre et candidat à la primaire citoyenne pour l’élection présidentielle de 2017 Manuel Valls a été giflé lundi après midi lors d’un déplacement en Bretagne. Sur les réseaux sociaux, l’acte est vivement condamné. A Toulouse, mais également par les ténors de la gauche.
Jean Luc Mélenchon, député européen du grand sud ouest dont des partisans avaient récemment piétiné des affiches de Manuel Valls condamne l’acte via facebook et déclare : « Je condamné les agressions physiques en politique comme dans la vie. Aucune incrimination contre Manuel Valls ne doit conduire à se manquer de respect à soi même au point de frapper quelqu’un par surprise plutôt que régler son différent avec un bulletin de vote. Je refuse l’ engrenage que de telles méthodes enclenchent. Jlm »
A Toulouse, le premier secrétaire fédéral de la puissante fédération de Haute Garonne et soutien de Vincent Peillon, Sébastien Vincini, a tenu lui aussi à rappeler les principes de la démocratie « Je condamne avec la plus grande fermeté le geste agressif dont vient d’être victime Manuel Valls. C’est inacceptable en démocratie. »
“Etre politique, cela signifie que toutes choses se décident par la parole et la persuasion et non par la force ni la violence” H. Arendt citée par le politologue Laurent Bouvet
De nombreux anonymes, adversaires ou partisans de Manuel Valls ont tenu eux aussi à dire leur attachement à la démocratie face à la violence. Une position soulignée par le politologue Laurent Bouvet quii rappelle les mots de la philosophe Hannah Arendt pour pointer les dérives du totalitarisme.