Le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Jens Laerke, a prévenu mardi que l’absence d’eau à Damas et dans ses environs pourrait entraîner des maladies hydriques ainsi que d’autres problèmes de santé.
Lors d’un point presse à Genève, M. Laerke a précisé qu’au moins 5,5 millions de personnes ne disposent pas d’un accès régulier à l’eau dans la capitale syrienne et ses alentours depuis le 22 décembre. Ces coupures d’eau sont le résultat des combats qui ont lieu dans la région de Wadi Barada, d’où provient la grande majorité de l’eau consommée à Damas.
Depuis lundi, les Nations Unies ont commencé à ravitailler par camions citernes 50 écoles classées prioritaires ainsi que certaines zones rurales de Damas. L’ONU continue d’exhorter les parties au conflit à ne pas cibler les infrastructures hydriques.