Le premier tour des primaires de la droite pour l’élection présidentielle de 2017 est organisé ce dimanche 20 novembre à Toulouse comme dans toute la France. Les Toulousains sont ils nombreux à aller voter ? Reportage.
Il est 11h30 devant l’une des salles réservées pour ce premier tour des primaires de la droite : salle Osete en plein centre ville de Toulouse. Là où les candidats de la droite font leurs meilleurs scores à Toulouse. Dans la rue où se situe cette salle municipale située à deux pas de la place Saint Georges ou de l’avenue Jean Jaurès, nul panneau n’indique qu’il s’agit d’un lieu de vote. Un vigile regarde. Il faut rentrer dans le bâtiment pour constater la présence d’un premier affichage. Des couples sortent et rentrent régulièrement sous ce beau soleil de novembre.
Enfin un fléchage dirige vers un escalier. En cette fin de matinée, apparaît la file d’attente. Dès le bas de l’escalier qui mène au lieu de vote situé au premier étage. Les gens s’installent d’un côté de l’escalier pour laisser redescendre celles et ceux qui ont déjà voté.
#Primaire de la Droite et du Centre en Haute-Garonne : 31869 votants enregistrés à midi. pic.twitter.com/1r7RlaiJtF
— Laurence Arribagé (@LArribage) 20 novembre 2016
Combien sont ils à attendre dans cet escalier ? Plusieurs dizaines assurément. Il faut pratiquement jouer des coudes pour pénétrer dans le bureau de vote. Les votants sont manifestement nombreux à cette heure. Des isoloirs sont placés d’un côté. Les urnes de part et d’autre. Des personnes, jeunes ou moins jeunes, souvent en couple, parfois avec des enfants en bas âge attendent, devant les bureaux où sont posés les urnes destinées à récolter les deux euros d’inscription. Partout des listes électorales, des bénévoles et des journalistes regardent, vérifient ou observent. Rapide sondage, sur une table et une seule : le tas des bulletins Fillon est nettement plus bas que les autres….
Une demi heure à trois quart d’heure d’attente pour voter : c’est ce qu’indique un responsable Les Républicains. Responsable de la campagne du candidat Alain Juppé à Toulouse, Pierre Esplugas précise que le flux de votants est massif depuis l’ouverture du bureau de vote. A qui profite cette mobilisation ? Est elle semblable dans toute la France ?
Difficile de répondre à la première question : il faudra attendre les résultats définitifs, peut être tard dans la nuit pour connaître les deux qualifiés pour le second tour. Quant à la mobilisation, elle semble importante partout en France : plus d’un million de votants sont annoncés à la mi journée.