Cabu, dessinateur phare de ces trente dernières années, assassiné dans les locaux de Charlie Hebdo sera honoré à Toulouse. Une rue portera son nom dans le quartier des Pradettes.
Cabu, comme un symbole de l’impertinence et de la liberté d’expression à la française. Cabu, assassiné aux côtés deCharb, Honoré, Tignous et Wolinski, d’Elsa Cayat, de l’économiste Toulousain Bernard Maris, du policier Franck Brinsolaro de Mustapha Ourrad, Michel Renaud et Frédéric Boisseau, parce qu’à travers Charlie Hebdo, ils représentaient la face la plus aboutie de la démocratie, tant honnie par les djihadistes.
Cabu sera honoré par la ville de Toulouse par le nom d’une rue, si la résolution présentée lors du prochain conseil municipal est adoptée. Ce qui ne semble faire guère de doute. la rue Cabu devrait être inaugurée dans les prochains mois dans le quartier des Pradettes, non loin de la commune de Tournefeuille. Quelques mois après l’attaque de Charlie Hebdo, la ville de Fenouillet avait déjà décidé de nommer la nouvelle médiathèque de la ville « Wolinski ».
Cabu a d’abord collaboré au journal Pilote avec les aventures du grand Duduche et de la fille du proviseur. Dans les années 70 il est de toutes les aventures de la contre culture à la française : Charlie Hebdo ou Hara Kiri. Dans les années 80 ses dessins font mouche à la télévision. Il collabore à l’émission jeunesse Récré A2 aux côtés de Dorothée et croque les échanges parfois musclés de Droit de Réponse de Michel Polac.
Plume reconnue et incontournable, Cabu rejoint ensuite la rédaction du Canard Enchaîné ou son beauf connaît un grand succès. Il est évidemment de l’équipe du nouveau Charlie Hebdo. Cabu est assassiné le 7 janvier 2015.