Le rapport final de l’Enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi (EINUB) publié mardi décrit d’abondantes preuves de violations graves des droits de l’homme par le gouvernement et des personnes qui lui sont associées, violations qui pourraient constituer des crimes contre l’humanité ont indiqué les Nations Unies mercredi. L’enquête fait état de « de violations généralisées et systémiques ». L’enquête a documenté des centaines de cas d’exécutions sommaires, d’assassinats ciblés, de détention arbitraire, de torture et de violence sexuelle.
Des exécutions ont été commises à grande échelle par les forces de sécurité, souvent avec le soutien du mouvement de jeunes du parti au pouvoir, connu sous le nom d’Imbonerakure, indique le rapport, qui ajoute que la majorité des victimes étaient opposées, ou perçues comme étant opposées au troisième mandat du Président Nkurunziza. Les membres de la société civile, en particulier les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes, ont été les principales cibles de la répression systématique par les autorités.