Les forces de police, dans le cadre de l’état d’urgence ont procédé ce mercredi matin à une perquisition administrative à Montauban. Un homme soupçonné de liens avec la mouvance terroriste a été arrêté et assigné à résidence a indiqué la préfecture du Tarn et Garonne dans la journée. Selon des sources proches de l’enquête, l’homme assigné à résidence n’était pas fiché S mais était connu pour ses sympathies pour la mouvance djihadiste. Il n’a pas été précisé si la police avait ou non mis la main sur des éléments déterminants lors de la perquisition.
Cette opération administrative autorisée non par un magistrat indépendant du pouvoir mais par des fonctionnaires soumis à l’autorité politique n’est possible que dans le cadre de l’état d’urgence. Une situation juridique d’exception, prolongée au soir de l’attentat de Nice, le 14 juillet, qui a coûté la vie à plus de 83 personnes.
Depuis le prolongement de l’état d’urgence en France, au soir du 14 juillet, il s’agit là de la première opération administrative menée dans la région. Au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre, de nombreuses perquisitions administratives avaient été menées en Midi Pyrénées. Selon certaines sources policières citées par la presse, le nombre de personnes radicalisées dans la seule région Midi Pyrénées dépasserait les deux cents.