Conséquences de la perte du label IDEX, Initiatives d’Excellence, l’Université de Toulouse va perdre une enveloppe de plusieurs dizaines de milliers d’euros. De nombreux emplois sont menacés.
le Gouvernement a annoncé en fin de semaine les résultats des Initiatives d’Excellence (Idex). L’Université de Toulouse et la Sorbonne perdent leur label et les financements en résultants. Des projets de recherche mais aussi des emplois notamment au niveau de la Comu sont menacés. Le jury international, qui s’est tenu du 25 au 29 avril, a estimé que l’objectif Idex « est impossible à atteindre sans une nouvelle dynamique toute nouvelle et des mesures de rupture ». Cette décision implique le retrait du label et de la dotation attribuée au projet de Toulouse.
« J’éprouve une profonde déception à la suite de la décision du Gouvernement d’enlever le label Idex à Toulouse. Le jury a considéré « qu’on ne pouvait observer une adhésion des acteurs à une démarche de transformation conduisant à une université de recherche intégrée, visible au plan international et reconnue comme telle ». Ce constat sanctionne le manque d’ambition des acteurs universitaires toulousains à constituer un ensemble pluridisciplinaire d’enseignement supérieur et de recherche de rayonnement mondial à Toulouse. Je refuse de voir Toulouse en rester là et j’appelle solennellement les universités toulousaines à tenir l’engagement qu’elles avaient pris en 2012 de se construire une identité unitaire ; une interpellation que j’avais exprimée lors de l’inauguration des locaux de l’Université Fédérale de Toulouse le 22 février 2016 en présence de Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche. La communauté universitaire toulousaine doit se ressaisir et repartir à la reconquête du label Idex en construisant les décisions courageuses qui sont nécessaires. Il faut immédiatement répondre à la proposition de l’Etat d’un accompagnement pour un changement de cap. » a déclaré Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole.
La perte de financement réelle est de 25 millions d’€, et non de quelques milliers, ce qui n’aurait guère d’incidence sur le fonctionnement des universités de Toulouse, sinon.