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14,5 ha de la commune de Balma dans la périphérie Nord de Toulouse viennent d’être classées Air Protégée. Il s’agit d’y protéger l’orchis lacté, planté protégée au niveau national.
800 pieds de l’Orchis lacté ont été répertoriés sur la commune de Balma dans la banlieue de Toulouse. Ces plantes, protégées au niveau national, bénéficieront dans la plaine toulousaine d’une protection nouvelle. Un arrêté préfectoral de protection de biotope vient en effet d’être signé au profit de cete plante présentée comme en « régression généralisée ».
L’aire de répartition de l’orchis lacté est plutôt méditerranéenne, et la HauteGaronne constitue la limite ouest de
cette aire de répartition. Toutefois une cinquantaine de stations est répertoriée en périphérie de l’agglomération toulousaine, ce qui fait de la Haute-Garonne le département où l’espèce est la plus fréquente, démontrant un rôle important du département dans la conservation de celle-ci souligne t on aujourd’hui dans l’entourage du préfet.
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La mise en place de cet arrêté est à l’initiative du propriétaire des terrains concernés. Elle s’est faite dans un cadre concerté, en lien avec elle, la commune de Balma et la chambre d’agriculture. La zone de protection de biotopes des prairies à orchis lacté (Neotinea lactea) sur la commune de Balma concerne une superficie de près de 14,5 ha.
Le site de Balma est exceptionnelle dans la mesure où, au sein d’une métropole, elle abrite environ 800 pieds d’orchis lacté, soit une des stations les plus importantes de France. Il s’agit donc de populations présentant un intérêt primordial pour la conservation de l’espèce elle-même. L’abondance de ces populations témoigne de pratiques agricoles traditionnelles (pâturage et fauche) qui ont permis de maintenir au cours du temps la diversité floristique de ces prairies naturelles souligne encore la préfecture.
Les travaux profonds du sol comme la mise en labour, la transformation en prairies artificielles, le boisement ou le drainage sont par contre proscrits, ainsi que la circulation de véhicules à moteur non agricoles car ils seraient de nature à modifier l’habitat de l’orchis lacté. Un comité de suivi de biotope est chargé, de formuler des avis sur les modalités des travaux qui seraient envisagés sur le site.
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