Le peintre toulousain Daniel Schintone est décédé ce week end. Le maire de Toulouse Jean Luc Moudenc lui a rendu hommage.
«Je salue avec une grande émotion la mémoire de Daniel Schintone, décédé ce week-end à Toulouse à l’âge de 88 ans.
Arrivé de sa Corrèze natale à Toulouse à l’âge de dix ans, il entre à l’école des Beaux Arts à 14 ans où il étudie la peinture et les arts décoratifs. En 1949, il remporte le 1er Prix de peinture de la Ville de Toulouse. En 1953, il devient professeur de dessin et peinture à l’école des Beaux-Arts où il forme des générations d’étudiants, un poste qu’il occupe sans discontinuer jusqu’en 1991.
Peintre de réputation internationale, très inspiré par l’art d’Extrême Orient, Daniel Schintone a mis la figure féminine au centre de son œuvre. Ouvert à de nombreux domaines, ce passeur a également signé des natures mortes, des paysages et croqué nombre de « Silhouettes toulousaines » rassemblées dans un recueil paru aux éditions Loubatières. Il a également réalisé des lithographies et des illustrations de livres. Peintre officiel des Armées, Daniel Schintone participa à l’exposition organisée en avril 2014 à la Bibliothèque du Patrimoine à l’occasion du bicentenaire de la bataille de Toulouse. Chevalier des Arts et des Lettres, cet homme remarquable était resté très attaché à sa ville, malgré les nombreuses sollicitations dont il fit l’objet.
Au nom des élus de Toulouse et en mon nom personnel, j’adresse mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. »
Un peintre remarquable mais qui est resté à Toulouse.
Il a donc (comme Raoul Bergougnan ou Pierre Igon) fait le choix de ne pas entrer dans le cercle des Grands Peintres.
Car en France, en dehors de Paris, point de salut pour réussir au niveau national ou mondial.