1865, juillet, le Muséum de Toulouse ouvre ses portes au public ; 2015 marque l’année des 150 ans d’ouverture de l’établissement. Cette date anniversaire importante permettra d’offrir au public des événements inscrits dans une programmation culturelle ambitieuse annonce la direction. L’aboutissement sera une grande exposition temporaire et participative au mois d’octobre prochain. Cette exposition explorera les collections depuis leur collecte, jusqu’aux regards que l’on peut porter aujourd’hui sur ces objets
Le Muséum de Toulouse remonte le temps :
1796
Le naturaliste toulousain Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse, premier titulaire de l’enseignement de l’Histoire naturelle à l’École Centrale de sa ville natale, directeur du Jardin des Plantes et du Cabinet d’Histoire naturelle installe ses collections dans l’ancien monastère des Carmes Déchaussés.
1808
L’empereur Napoléon donne la totalité des constructions du Monastère des Carmes Déchaussés à la Ville de Toulouse.
1865
Le Muséum ouvre ses portes au public Édouard Filhol, premier directeur de cette nouvelle institution, présente aux visiteurs une grande nouveauté : la galerie des Cavernes, consacrée à la Préhistoire. Cette première mondiale est saluée par tous les commentateurs de l’époque. Elle soutient les récentes découvertes scientifiques sur l’origine préhistorique de l’Homme.
1872
L’origine de l’Homme au cœur de l’institution Le naturaliste Jean-Baptiste Noulet, pionnier de la préhistoire confirme les origines préhistorique du genre humain par ses fouilles. Il devient en 1872 le nouveau directeur du Muséum de Toulouse.
1887
Naissance du jardin botanique
À l’occasion de l’Exposition internationale de Toulouse, le jardin botanique de l’Université devient partie intégrante du Muséum. Regroupant plusieurs centaines d’espèces de plantes, il suscite un grand intérêt pour les plantes exotiques venues d’ailleurs.
1890
Le proche, nouveau sujet d’étude
Photographe, pyrénéiste, géologue et naturaliste français, Eugène Trutat est l’auteur de près de 15000 photographies constituant autant de sources de renseignements sur les Pyrénées de la fin du XIXe siècle. Il devient à son tour en 1890, directeur du Muséum et contribue à l’enrichissement des collections.