Opinion – L’aéroport de Toulouse-Blagnac est un équipement public majeur pour notre département, notre région, notre économie. C’est une infrastructure stratégique et rentable, avec un bénéfice de 10 à 11 millions d’euros par an. C’est un équipement public bien plus structurant qu’ailleurs en raison de l’absence de LGV, et vital pour notre industrie aéronautique.
J’ai manifesté, avec le Président du Conseil Général et les élus-es de la majorité socialiste départementale, notre vive inquiétude et notre opposition à la volonté annoncée de vente des parts de l’Etat qui se prive ainsi d’une importante source régulière de revenus. Nous avons plusieurs fois souhaité que la maîtrise de l’aéroport soit gardée par les partenaires publics : Etat, Conseil Général, Conseil Régional, Métropole de Toulouse, CCI.
Les annonces des investisseurs sont également inquiétantes sur leur volonté de porter le trafic de 7,5 à 20 millions de passagers. Qu’en serait-il des infrastructures nécessaires ? Qui les financerait ? Qu’en serait-il des nuisances subies par les riverains et l’environnement ?
A l’issue de l’annonce faite ce jour, nous maintenons notre opposition à ce qui s’avère une privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
Nous demandons le maintien et le renforcement d’une minorité de blocage publique, importante pour les décisions stratégiques d’investissement et de développement, afin de protéger le service public, l’économie haut-garonnaise, les salariés de l’aéroport et les riverains.
Bertrand AUBAN
Président du Groupe Socialiste du Conseil Général
Majorité Départementale
Si on passe de 7.5 à 20 millions, les revenus des villes augmentent aussi, les impôts aussi, donc les capacités de financement d’infrastructures aussi. La logique de Bertrand Auban me laisse sans voix, elle est sectaire.
Gueuler dans le but de conserver une économie atrophiée.
Le français se roule dans la farine et cours dans un champ de colza en hurlant « protectionnisme »