Manifestation interdite à Toulouse – Une manifestation a été annoncée demain, samedi 8 novembre 204, à 14h, à Toulouse. Organisée par l’extrème gauche elle a pour objet : « l’annulation définitive du projet de barrage de Sivens et la restauration écologique du site, contre les violences policières et la militarisation par l’Etat de l’espace public ». La préfecture vient de l’interdire.
Manifestation interdite – La préfecture décide d’interdire la manifestation organisée par plusieurs partis et associations d’extrême gauche demain à Toulouse. Une semaine après les débordements de samedi. Et les condamnations judiciaires qui en ont suivi. La préfecture de Haute Garonne craint des troubles à l’ordre public et décide donc d’interdire cette manifestation liée au barrage de Sivens dans le Tarn et à la mort de Rémi Fraisse. Le rassemblement, notamment organisé par le Nouveau Parti Anticapitaliste NPA d’Olivier Besancenot avait été également relayé sur les réseaux sociaux.
Voici les arguments avancés par la préfecture pour interdire cette manifestation :
– qu’une manifestation non déclarée portant sur le même thème le samedi 1er novembre a conduit à des scènes d’affrontements dans le centre-ville de Toulouse, en dépit de l’important dispositif de sécurité mis en place pour
prévenir les troubles à l’ordre public ;
-que des violences ont été commises à l’encontre des forces de l’ordre et que trois policiers ont été blessés ;
– que la manifestation prévue demain s’inscrit dans la même logique de violence ;
-que le trajet prévu par les organisateurs traverse l’hyper-centre de Toulouse à une heure de forte affluence un samedi après-midi ;
– que des tracts incitant les manifestants à « prendre la rue en se passant de la République et de la police », et les invitants à venir munis de masques et de casques ont été diffusés ;
Au regard de ces éléments, Pascal Mailhos, préfet de la Haute-Garonne a décidé d’interdire cette manifestation, seule solution de nature à prévenir efficacement les troubles à l’ordre public susceptibles de se produire.
Malgré cette interdiction juridique, des troubles et des violences sont à craindre samedi après midi en plein centre de Toulouse. Conséquence, annonce la préfecture : un dispositif de sécurité sera mis en place dans le centre-ville pour assurer
l’application de l’arrêté d’interdiction de ce jour.
Le préfet en appelle « à la responsabilité de chacun et demande aux personnes qui avaient souhaité s’associer à cette manifestation, de ne pas s’y rendre ».
Photo : la préfecture a publié dans la soirée l’arrête interdisant la manifestation pour risque de trouble à l’ordre public
A remarquer que les agriculteurs qui ont fait 100.000 euros de dégâts à Agen, n’ont eu aucune arrestation, ni interdiction de manifester….
en tout cas ce journal doit être bien content de ce qui est arrivé à Rémi, après ses articles haineux qui faisaient fi des recours en justice alors que pour le barrage précédent la déclaration d’utilité publique a été invalidée par les cours de justice