La propagation d’Ebola au Libéria pourrait être en train de ralentir alors qu’on constate une diminution des enterrements et du taux d’occupation des lits d’hôpitaux et que le nombre de nouveaux cas signalés a atteint un plateau dans les pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés, a indiqué mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Il semble que cette tendance est réelle au Libéria », a dit le Sous-Directeur général de l’OMS en charge de l’;opérationnel, le Dr. Bruce Aylward, lors d’une conférence de presse à Genève, au siège de l’OMS. « Il est possible qu’il y ait un ralentissement d’Ebola là-bas. »
Toutefois, le Dr. Aylward a appelé à la prudence concernant l’interprétation des récentes données soulignant qu’il ne fallait pas tirer la conclusion qu’Ebola était sous contrôle au Libéria. Si les autorités « aperçoivent des signes d’espoir », il faut étudier ce qu’il y a derrière cette tendance. Il a rappelé que la propagation d’Ebola restait élevée dans certaines parties de la Sierra Leone, un des trois pays les plus affectés par l’épidémie avec le Libéria et la Guinée. Selon lui, les dernières données qui devaient être publiées mercredi soir montrent que le nombre total de cas dépasse désormais les 13.000 et que le nombre de décès est supérieur à 5.000. Il a expliqué le plus grand nombre de cas au fait que de vieux cas ont été signalés tardivement.