Kobane Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, suit avec une grande préoccupation l’offensive actuelle de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL) contre la ville d’Aïn al-Arab (Kobani en kurde) ou Kobane en Français, au nord de la Syrie, qui a déjà entraîné des déplacements massifs de civils, notamment en Turquie, et de nombreux morts et blessés.
Kobane « À la lumière des violations flagrantes et généralisées des droits de l’homme et du droit humanitaire international qui ont été commises par le groupe terroriste dans les zones tombées sous son contrôle en Syrie et en Irak au cours de sa campagne barbare, il demande instamment à tous ceux qui ont les moyens de le faire de prendre des mesures immédiates pour protéger la population civile assiégée d’Aïn al-Arab Kobane », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse publiée lundi soir. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) s’est également dit mardi très alarmé par la situation à Kobani. « Il y a trois ou quatre jours, il y avait encore environ 10.000 civils qui ne s’étaient pas réfugiés en Turquie et bien que la plupart l’aient fait désormais, il est possible que certains soient encore restés là-bas », a dit le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d’une conférence de presse à Genève. Il s’est dit très préoccupé pour la sécurité des civils qui sont restés à Kobane ou dans la zone frontalière près de la ville, ou encore dans les villages alentours. « Nous parlons au plus de centaines de personnes, peut-être moins », a ajouté M. Colville. « Mais clairement, toute personne qui tombe entre les mains de l’EIIL est en danger. »