La police a procédé à plusieurs perquisitions ces dernières heures dans plusieurs quartiers de Toulouse. Visés par la police : les filières djihadistes.
Menée par les policiers de la Direction Générale de sécurité intérieure plusieurs perquisitions ont eu lieu tôt ce mercredi matin dans plusieurs quartiers du Mirail. Le journal ladepeche.fr qui révèle ces actes de procédure précise que les policiers ont recherché des preuves de l’existence de filières Djihadistes vers la Syrie et visité des appartements situés dans les quartiers du Mirail classés zone de priorité sécuritaire. Les sources policières citées par la presse ne précisent pas si les enquêteurs ont trouvé des documents compromettants.
Cette vague de perquisition intervient au lendemain d’une série d’arrestations dans toute la France. A Toulouse, la soeur du tueur au scooter Mohaemd Merah, Souad Merah est soupçonnée de s’être rendue en Syrie accompagnée de ses enfants pour y rejoindre son compagnon parti combattre le régime de Bachar Al Assad aux côtés des djihadistes salafistes. Mardi, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a indiqué qu’au 31 mai dernier, plus 300 Français ou résidents étaient présents sur le front syrien auprès des djihadistes. Selon le ministre, 30 français seraient morts depuis le début des combats.
La lutte contre l’organisation de filières djihadistes est classée action prioritaire par la place Beauvau qui estime que la formation de combattants djihadistes risque de multiplier les actions terroristes en France et dans toutes les nations occidentales. Dernier exemple en date : celui de Mehdi Nemmouche, en garde à vue prolongée en France, soupçonné d’être l’auteur de la tuerie du musée Juif de Bruxelles et passé par les filières djihadistes en Syrie.
Les salafistes sont la honte de notre communauté musulmane et nous devrions les combattre au lieu de fermer les yeux.
Le reste de la France comprendrait mieux et nous respecterait à 100%.
Au lieu de cela on passe pour des complices de ces grands malades mentaux qui utilisent la religion pour des mauvaises actions ou pire pour tuer.