A la suite de sa mise en cause, le groupe UMP du Sénat entend démentir formellement tout détournement de fonds publics indique mardi un communiqué de presse du groupe.
Selon le journal le Parisien, la justice a ouvert une enquête sur des soupçons de détournement de fonds au profit de certains sénateurs du groupe UMP. Le groupe UMP dément formellement ces accusations et rappelle aujourd’hui « qu’il est issu de la fusion en 2003 des groupes du Rassemblement Pour la République, Républicains et Indépendants et Centriste pour partie et qu’il tire ses ressources des cotisations de ses élus et de la dotation de fonctionnement attribuée à chacun des groupes parlementaires ».
« Les versements effectués au profit de l’URS s’inscrivent dans le cadre de la libre administration des groupes politiques. Ils correspondent à la mise à disposition de moyens à ces sensibilités afin qu’elles puissent dans le respect de leur objet social respectif exercer leurs actions politique et législative en complément de l’action menée par le groupe UMP lui-même » a précisé un communiqué du groupe UMP au Sénat.
Selon la presse, deux associations sont au coeur d’une affaire révélée par Tracfin, la cellule anti blanchiment : l’Union républicaine du Sénat (URS) et le Cercle de réflexion et d’études sur les problèmes internationaux (Crespi). Les mouvements de fonds litigieux s’élèveraient à quelques 400 000 euros. Photo CC-BY-3.0/doanrreiskoffer