Amnesty International a fait état cette semaine, de probables crimes contre l’humanité en Centrafrique. François Hollande chef suprême des forces françaises présentes à Bangui note « des mouvements de population préoccupants ».
Le Président de la République François Hollande s’est entretenu le 13 février avec le Secrétaire Général des Nations unies Ban ki Moon au sujet de la situation en République centrafricaine, qui reste marquée par une insécurité et « des mouvements de population préoccupants » a souligné l’Elysée jeudi soir.
« Le chef de l’Etat a salué la volonté de M. Ban Ki-Moon de s’impliquer personnellement pour mobiliser la communauté internationale en faveur de la RCA » a t on commenté dans l’entourage de François Hollande.
à lire aussi : premières enquêtes sur des soupçons de violations des droits de l’homme en Centrafrique
« Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a fixé un mandat clair, qui doit être mis en œuvre rapidement et fortement. Il s’agit notamment d’accélérer la préparation d’une opération de maintien de la paix, en partenariat étroit avec l’Union africaine. Il s’agit aussi de restaurer l’autorité de l’Etat, sous la Présidence de Mme Samba-Panza et d’aider le gouvernement centrafricain à préparer les élections. Enfin, la commission d’enquête internationale doit entamer ses travaux sans délai, pour rendre compte des exactions et lutter contre l’impunité » a déclaré François Hollande à l’issue de cet entretien au sommet.