Après les crues de la journée de samedi, la Garonne est en décrue. Les pluies se sont très nettement atténuées. Météo France indique que le risque d’avalanche reste important en Ariège.
L’événement touche à sa fin : le corps de la perturbation finit de quitter la zone sud-ouest, quelques pluies éparses et faibles ne nécessitent plus de vigilance concernant les quantités de précipitations à venir.
Depuis les dernières 24h, il est tombé en moyenne de 50 à 110 mm (ou litres/m²) sur l’est du Pays Basque, le Béarn, la Bigorre, les Comminges et le Couserans.
On a relevé ainsi en 48h sur l’ensemble de l’épisode : 172 mm (ou litres/m²) à Lescun, 166 mm à Aulus, 164 mm à Iraty, 149 mm à Massat, 134 mm à Orlu, 118 mm à Lourdes, 116 mm à Cauterets.
Avalanches sur les Pyrénées :
Fin du niveau orange sur le risque d’avalanche, tous les massifs pyrénéens sont encore de niveau 3 marqué ou niveau 4 fort.
Un épisode de forte activité avalancheuse a touché les massifs des Pyrénées Atlantiques, des Hautes-Pyrénées, de la Haute Garonne et de l’Ariège,
De nombreuses avalanches de neige lourde ont été observées et certaines ont coupé des routes.
Les cumuls de précipitations ont atteint de 100 à 150 mm d’eau sur l’épisode d’abord sous forme de neige jusqu’à 1200 m puis de pluie au dessous de 2200 mètres.
Evolution prévue :
Pluies dans le sud-ouest :
Après cet épisode de fortes précipitations, quelques pluies faibles et éparses vont persister sur les Pyrénées et abords. Dans les prochains jours, de nouvelles périodes pluvieuses vont s’enchaîner, la situation reste donc à surveiller sur un plan hydro-météorologique.
Avalanches sur les Pyrénées :
La crue avalancheuse est terminée. Une rare grosse avalanche peut encore se produire d’ici dimanche matin surtout sur les massifs ariégeois.
Malgré le retour d’un temps plus calme le manteau neigeux est encore instable surtout en altitude avec les fortes quantités de neige qui se sont accumulées au dessus de 2400 m et du vent qui continue à souffler. La forte humidification du manteau encore épais qui peu subsister localement participe aussi à l’instabilité résiduelle.