À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a rappelé dimanche que si des progrès considérables ont été réalisés dans la lutte contre cette maladie, il reste encore beaucoup a faire puisque certaines régions du monde accusent un retard et que les personnes séropositives sont trop souvent victimes de stigmatisation et de discriminations.
« Je suis plus optimiste que jamais. Dans la plupart des pays du monde, la lutte contre le VIH progresse à grands pas. Le nombre de nouvelles infections et de décès est en net recul et nous sommes en bonne voie pour atteindre notre objectif consistant à assurer un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes d’ici à 2015 – une étape essentielle pour stopper l’épidémie de sida et en inverser le cours une fois pour toutes », a indiqué M. Ban dans son message pour la journée.
« Toutefois, comme le révèle le rapport 2013 de la Journée mondiale de lutte contre le sida publié par ONUSIDA, certains signes préoccupants indiquent que des régions et des pays ont pris du retard. Même si nous parvenons de mieux en mieux à aider les populations vulnérables grâce à des actions visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination, il reste encore beaucoup à faire pour surmonter ce problème. Nous devons nous engager à faire tomber les dernières barrières que constituent par exemple les lois punitives et l’exclusion sociale, pour venir en aide à toutes les personnes qui n’ont accès ni aux traitements contre le VIH ni aux services de soins », a-t-il ajouté.
sida et exclusion sociale
Pour créer les conditions favorables à une génération sans sida, il faut selon le Secrétaire général, redoubler d’efforts pour qu’il n’y ait plus de nouvelles infections à VIH chez les enfants et que toutes les mères vivant avec le VIH aient accès à un traitement.
« Je demande instamment que des mesures soient prises pour mettre un terme à la discrimination et aux violences faites aux femmes, qui causent des souffrances terribles et augmentent le risque d’infection à VIH et de décès dus au sida », a déclaré M. Ban.