Vers la construction d’une centrale solaire sur les côteaux de Pech-David à Toulouse ? C’est en tout cas le souhait de l’agglomération de Toulouse qui pilote le dossier.
Lors du premier trimestre 2013, une étude a été lancée afin de connaître la faisabilité technique et économique pour la réalisation d’une centrale photovoltaïque d’une puissance de 249 kW, qui serait exploitée par la Régie municipale d’électricité de Toulouse.
Située sur les terrains de la station de traitement d’eau potable de Pech David au sud de Toulouse, une telle centrale thermique pourrait fournir
une production annuelle d’environ 340 MWh (consommations d’environ 280 équivalents habitants) et ainsi éviter des émissions de
l’ordre de 160 tonnes de CO2 par an.
Avec la raréfaction prévue de la disponibilité des énergies fossiles et l’évolution à la hausse de leur coût, l’Union européenne et la France ont décidé de réduire leur part dans le mix énergétique. En parallèle les Etats membres de l’Union européenne doivent planifier une augmentation sensible de celle des énergies renouvelables (EnR). Si aujourd’hui, elles ne représentent que 12% de l’approvisionnement électrique et moins de 4% de la production d’énergie globale, le territoire métropolitain dispose d’un potentiel de développement important. En se dotant d’un schéma directeur des énergies renouvelables, piloté par l’AOEn, Toulouse Métropole tente de concevoir des projets présentés à la fois « pertinents et innovants », et prépare les choix sur les différentes énergies.
Photo CC/Flickr/afloresm : une centrale solaire à concentration, Solucar PS10 (Espagne).
Simple question : les panneaux solaires vont être acheter en chine ?