Réforme pénale, le député de Haute Garonne, Christophe Borgel dénonce l’attitude de certains parlementaires de droite et appelle à un débat de fond.
Le projet de réforme pénale de la garde des sceaux Christiane Taubria provoque déjà des remous. Le député socialiste de Haute Garonne Christophe Borgel a souhaité dénoncer l’attitude de certains élus et appeler à un véritable débat de fond. « Malheureusement, les réactions de l’opposition au projet de réforme pénale du gouvernement sont une fois de plus dans l’outrance. Pour Gérald Darmanin, la gauche choisit les délinquants contre les victimes, pour Bruno Beschizza ,nous voulons rien moins que « vider les prisons ». Une fois de plus la droite préfère les slogans aux débats de fond sur l’efficacité de la politique pénale » a noté Borgel.
« La droite aimerait avoir en face d’elle une gauche laxiste, une gauche qui se contente de bons sentiments face à la délinquance et elle se retrouve aujourd’hui devant une réforme dont le maître mot est l’efficacité. Efficacité dans l’exécution des peines, efficacité dans la lutte contre la récidive, efficacité dans la réinsertion de ceux qui ont purgé leur peine de prison » a encore déclaré le député.
police justice
« Nous refusons le schisme entre la police et la justice si souvent manié par la droite lorsqu’elle était au pouvoir : « la police arrête les délinquants mais la justice les laisse filer ». Nous lui opposons la complémentarité indispensable à l’efficacité d’une politique de sécurité. Nous refusons le slogan simple si souvent entendu hier, « il n’y a qu’à remplir les prisons ». Nous lui opposons l’individualisation des peines, le suivi tout au long de la chaine de la procédure pénale, condamnation, exécution de la peine, suivi de la sortie de prison. J’espère que d’ici le débat parlementaire, la droite quittera ses postures pour se plonger enfin dans le débat de fond » a encore commenté le député Christophe Borgel.
Photo CC/Hegor