A l’occasion de la première réunion de 11+4 du Mécanisme de suivi régional de l’Accord-cadre sur la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, le Secrétaire général de l’ONU Ban ki Moon a indiqué dimanche dans la capitale éthiopienne que la situation dans l’est de la République démocratique du Congo était un des défis majeurs du passé, du présent et du futur de l’Afrique.
« Dans cette région, les populations continuent d’être victimes de souffrances inimaginables. Cette violence récurrente doit cesser. C’est la raison d’être de l’Accord-cadre signé ici à Addis-Abeba en février dernier », a-t-il dit.
« La signature de cet Accord-cadre a marqué une étape importante dans nos efforts collectifs pour lancer un processus de paix définitif et global, soutenu par une volonté politique au plus haut niveau », a-t-il poursuivi, soulignant la nécessité que tous les pays signataires œuvrent de concert pour mettre fin à l’impasse politique et créer une nouvelle dynamique en faveur de la sécurité humaine et du développement économique.
« Les quatre témoins de l’Accord- cadre – Union africaine, Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Communauté de développement d’Afrique australe et l’Organisation des Nations Unies – se donneront la main pour faciliter et faire avancer le processus », a-t-il lancé, avant d’ajouter que le Conseil de sécurité des Nations Unies avait approuvé l’approche globale retenue et renforcé le rôle politique et militaire de la MONUSCO, notamment en déployant une brigade d’intervention spéciale visant à neutraliser les groupes armés.
En conclusion, le Secrétaire général a dit attendre avec intérêt de connaître les mesures concrètes qui seront prises pour remplir les engagements régionaux et pris date pour une prochaine réunion, en marge de la session de l’;Assemblée générale à New York en septembre.
Excellences,
« Bien que la situation demeure instable dans la République démocratique du Congo et la région, nous avons une occasion historique de mettre fin à la souffrance et de stabiliser cette région qui recèle un grand potentiel pour le développement humain », a-t-il conclu.