Le corps d’un homme avait été retrouvé dans une valise, flottant en rade de Lorient le 13 juillet 2011. Deux ans plus tard, les enquêteurs sont parvenus à l’identifier à l’aide d’une clé.
En voyant une grosse valise flottait sur l’eau, les enquêteurs de la Gendarmerie Maritime sont alertés. Ils extraient le corps d’un homme plié, avec ses pieds et poings liés et le visage recouvert de ruban adhésif. Le seul indice que disposaient les enquêteurs était une clé, retrouvée sur le corps.
L’autopsie a révélé que la victime était morte étouffé par le ruban, et est resté sous l’eau entre quinze jours et un mois. Une reconstitution faciale et un appel à témoin ont été faits, mais cela n’a rien donné.
Les enquêteurs vont se concentrer sur la clé, pendant prés de dix-huit mois. C’est un modèle dont il n’existe seulement 400 exemplaires en France. La procureure adjointe de Lorient, Christine Le Crom, explique que les enquêteurs ont visité les grossistes et détaillants pour en savoir plus. « Un serrurier s’est souvenu être intervenu dans un appartement inoccupé de la région parisienne. Bingo ! La clé rentrait », relate-t-elle.
L’adresse permet aux enquêteurs de déterminer enfin l’identité de la victime. C’est un homme d’une cinquantaine d’année, d’origine maghrébine, qui travaillait dans un salon de massage de la région parisienne. Cette découverte va permettre aux enquêteurs de cerner le milieu de la victime pur boucler l’affaire. Une information judiciaire pour « séquestration et assassinat » avait été ouverte après la macabre découverte du corps, dans une valise flottant sur l’eau.
« Maintenant que nous savons de qui il s’agit, çà va être plus facile de trouver le coupable », estime Christine Le Crom, la procureure adjointe de Lorient.
Lucie Roulot