« C’est avec une profonde émotion et une grande tristesse » que Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, a appris la disparition, à l’âge de 79 ans, de Georges Moustaki.
Né dans ce creuset culturel que fut la ville d’Alexandrie, il avait rejoint Paris à 17 ans, où sa rencontre avec Georges Brassens et Edith Piaf fut déterminante. Du texte engagé à la poésie la plus raffinée, de « Milord » au « Métèque », Georges Moustaki a embrassé tous les métiers de la chanson, parolier, compositeur, interprète, avec un talent, une justesse et une sensibilité de tous les instants, qui n’ont jamais cessé de transporter des générations d’amoureux de la chanson. Le voyageur infatigable qu’il était, a porté haut la langue française dans tous les pays. Comme il aimait à dire, sa carte de visite était la carte du monde » a souligné Jean Marc Ayrault.
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Le Premier ministre salue les engagements de celui qui un jour avait été appelé le « millénaire d’un siècle », et les nombreux combats qu’il a menés au cours de sa longue vie. A sa famille, à ses proches, à Pia, sa fille, et à tous ses admirateurs, Jean-Marc Ayrault adresse ses condoléances attristées et ses affectueuses pensées.