29 ans après les faits, le meurtrier du jeune Gregory n’a toujours pas été retrouvé. En Septembre dernier, de nouvelles analyses ont été commandées. Les résultats, publiés ce mardi, ont permis l’isolation de 10 profils ADN.
Le drame s’était déroulé le 16 octobre 1984 quand le corps du petit Gregory, 4 ans, avait été retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, à Docelles, dans les Vosges.
Selon une information du Parisien, de nouvelles expertises avaient été commandées en Septembre dernier par la chambre de l’instruction de Dijon, à la demande de la famille de la victime. Elles ont été réalisées par un laboratoire de pointe à Bordeaux. Les résultats, publiés ce mardi, lancent une nouvelle vague d’espoir. En effet, grâce à de nouvelles techniques scientifiques, 10 profils ADN auraient été isolés sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps du petit Grégory. Toujours selon le quotidien, une source proche de l’enquête confie vouloir « rester prudent. Durant toutes ces années, ces scellés ont été souvent manipulés. Les traces ADN appartiennent peut-être à un magistrat ou à un enquêteur ».
L’enquête sur le meurtre du petit Gregory a connu de nombreux rebondissements. TF1.fr rappelle que dès l’an 2000, une première recherche ADN avait été réalisée sur une lettre du corbeau, sans résultats. En 2008, l’enquête a été rouverte et de nouvelles analyses demandées. Des traces avaient même été retrouvées sur un timbre et une lettre du corbeau, mais là encore les éléments avaient été jugés inexploitables.