Le ton monte en cette fin de semaine entre l’UMP et le PS, à un an des élections municipales à Toulouse. Est ce parce que Pierre Cohen remet, symboliquement, les clés de la ville, vendredi soir au Carnaval ?
Désigné candidat officiel de l’UMP par Paris, Moudenc a été vivement attaqué par François Briançon, puis par le député PS Christophe Borgel. Un véritable tir de barrage.
Sur une proposition de loi visant à établir une amnistie fiscale pour les exilés fiscaux et cosignée par le député Jean Luc Moudenc, ce dernier a personnellement et rapidement répondu, expliquant qu’il s’agit là de réinjecter des capitaux dans l’économie française, et de créer, in fine des emplois.
S’agissant des railleries de François Briançon qui pointe vendredi « une désignation en catimini », c’est le porte parole de l’UMP Pierre Esplugas qui y répond et s’interroge « Mais de quoi se mêle François Briançon ? » et explique « que Jean-Luc Moudenc s’était prononcé en faveur d’une élection primaire dès la fin 2011, ce processus n’a toutefois de sens que si plusieurs candidats demandent à être investis. Une élection primaire aurait donc bien sûr dû avoir lieu si d’autres candidats s’étaient déclarés. Or l’UMP 31 est aujourd’hui unie derrière son Président. La Commission nationale d’investiture a donc considéré que Jean-Luc Moudenc était le candidat naturel pour gagner la maire de Toulouse en 2014. »