Jean Luc Moudenc a été officiellement désigné candidat UMP aux municipales de 2014 à Toulouse. François Briançon et le député Christophe Borgel ont vivement réagi cette désignation en fin de semaine.
La première riposte est venue non de Pierre Cohen mais du groupe socialiste -majoritaire- à la mairie de TOulouse par la voix de son président, François Briançon. Dans un communiqué adressé à la presse, vendredi matin, Briançon raille une désignation « en catimini », non votée par les militants mais « par les 50 membres de la commission nationale d’investiture de son parti ». Il est vrai qu’un temps, l’idée de primaires à droite avait, ça et là été évoquée… Une idée enterrée désormais qui fait dire à François Briançon « Nous imaginons l’amertume des militants locaux de la droite oubliés, non consultés et privés d’un choix démocratique ».
Et de dénoncer » cette méthode consistant à remettre systématiquement entre les mains des dirigeants parisiens de l’UMP toutes les décisions ayant attrait à Toulouse. Il s’agit là d’une nouvelle preuve du manque de considération de l’UMP pour les habitants de notre ville. Cela n’augure rien de bon pour la qualité du débat public qui va s’ouvrir, à Toulouse, dans les mois à venir » dixit le groupe socialiste au Conseil municipal.
La seconde salve de ce tir de barrage anti Moudenc est arrivée dans l’après midi. Cette fois ci signée du député Christophe Borgel qui sur son blog décrit aujourd’hui Moudenc comme un « député d’une UMP qui se durcit ». Et de dénoncer la co signature, par le seul député UMP du département, d’une proposition de loi sur l’amnistie fiscale.