Hier matin, dans le quartier toulousain de la Reynerie, un rwandais de 61 ans a été interpelé par les gendarmes de la section de recherches de Paris. L’homme est soupçonné d’avoir été un acteur non négligeable dans le génocide rwandais de 1994.
19 ans après, la traque se poursuit.
Hier matin, un homme de 61 ans a été interpellé à son domicile par les gendarmes de la section de recherches de Paris, des spécialistes de la division crimes contre l’humanité et crimes de guerre, entourés d’une unité d’intervention du PI2G rapporte La Dépêche. Tito Barahira, de son vrai nom, est soupçonné de génocide commis en 1994, au Rwanda, contre la communauté Tutsis. Il aurait été responsable du massacre d’une centaine d’entre eux en seulement quelques jours. Selon sa fiche Interpol, l’homme était l’ancien maire de Kabarondo ainsi que le directeur local d’Electrogaz.
Toujours selon La Dépêche, Tito Barahira avait déjà été arrêté en mars 2011 après une plainte du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda (CPCR) qui pourchasse les génocidaires responsables du massacre de milliers de Tutsis et Hutus modérés au Rwanda. Alors qu’il avait été libéré et placé sous contrôle de la justice, des investigations supplémentaires menées par la justice française auraient abouties sur de nouvelles charges.
L’homme va être présenté à un juge d’instruction parisien du pôle «crime contre l’humanité», au tribunal de Grande instance de Paris.